Les populations africaines sur le dos desquels d`énormes
dettes sont contractées par leur gouvernement au nom de réduction de la
pauvreté sont loin d`être impliquées ni dans le processus de quête de ces
dettes, ni comment ces fonds sont investis. Donc, un contrôle démocratique de
la politique d`endettement s`impose. Il faudra chercher des pistes de solutions
afin d`explorer comment commencer à soumettre progressivement aux peuples ou a
le responsabiliser par rapport aux empreints car le plus souvent les parlementaires
même s`ils sont impliqués dans le processus ne représentent point ces peuples.
Les dettes dites odieuses doivent nous servir de leçon
car nous avons vu des situations où ces dettes ont servi les dictateurs et peut
être continuent même à servir des despotes ; des régimes illégitimes ou
des dictatures masquées qui répriment leur peuple et parfois dans le sang.
La dette doit cesser d²etre conditionnée par des reformes
économiques, fiscales ou liées aux critères de transparence car nous avons vu
la gestion opaque qui ombrage l`octroi de cette dette. L`exemple des
financements des campagnes présidentielles des candidats des pays dits riches
et industrialises ou démocratiques par des régimes des pays dits pauvres ou en
voie de développement. Ces critères de transparence ne sont là que pour leurrer
le peuple ou pour jouer sur les esprits des faiblards.
Les pays en développement ne peuvent rembourser leur
dette et se développer en même temps. Seuls les pays riches peuvent contracter
plus de dette et se développer davantage.
Donc, il y a urgence de faire sortir ces pays de l`endettement avant
d`oser parler de développement. Les dettes contractées sont conditionnées et
une fois octroyées, les gouvernements des pays débiteurs les investissent dans
des programmes ou politiques de développement ne pouvant réduire facilement la
pauvreté ou booster la croissance mais qui font l`affaire des créanciers. La
dette des pays pauvres doit être entièrement effacée pour oser parler d`un
développement quelconque.
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