dimanche 27 décembre 2015

Comment contribuer à améliorer la santé des populations rurales dans un système de santé fragile

Sans nul doute ; à l’instar de la plupart des pays africains en général et de l’Afrique subsaharienne en particulier, le système de santé en Mauritanie est l’un des plus fragiles au monde. S`il avère que le pays continue de souffrir du manque criant de données socio- économiques fiables pouvant servir à une programmation rigoureuse des politiques et des stratégies sanitaires d’une part et de l’application effective des politiques et stratégies existantes, on est tenté de dire que la situation des indicateurs lies a la sante n`est pas reluisante
L'accès à des soins de santé de qualité est un droit fondamental et non un luxe. Chaque individu dans ce monde devrait pouvoir se rendre dans une structure de sante et recevoir les soins et médicaments dont il a besoin. Pourtant, aujourd’hui dans les pays en développement, et surtout en Afrique subsaharienne, des millions de personnes en sont totalement privées, en particulier à cause de raisons purement  financières. Permettre à garantir ce droit fondamental à toutes et tous  constitue un défi énorme, mais défi possible de relever
·         Les gens continuent de mourir chaque minute à cause des maladies dangereuses mais pourtant évitables 
·         Des centaines de femmes meurent chaque jour de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement
·         Des milliers d`enfants de moins de 5 ans meurent de pneumonie chaque jour
·         Chaque année, plus de 100 millions de personnes basculent dans la pauvreté suite à des dépenses de santé auxquelles ils ne peuvent faire face.
La santé doit être un droit et un bien public accessible à toutes et tous.
​Les gouvernements des pays en développement doivent être en mesure d’investir dans leurs services de santé pour un accès universel aux soins. Les pays riches doivent quant à eux respecter leurs engagements d’aide au développement en matière de santé et mener des politiques cohérentes, n’allant pas en défaveur du droit à la santé pour toutes et tous.
Les facteurs lies a la fragilité du système de santé en Mauritanie sont multidimensionnels et les défis à relever énormes. Nous allons procéder à émettre certains indicateurs tirés des enquêtes menées par des organisations internationales ; ces indicateurs sont à prendre au conditionnel. Pour des raisons politiques, les données émanant des services publics semblent ne pas refléter la réalité et celles des bailleurs semblent peindre une photo plus fragile pour des raisons de marketing afin d`intercepter les  financements
-          Le taux d’accessibilité géographique à une structure de santé dans un rayon de 5 km était de 67,3% en 2008.
-          L’espérance de vie à la naissance était en 2009 de 57 années pour les hommes et de 60 ans pour les femmes
-          La Mauritanie est loin d’atteindre la cible OMD 4, 45%0 en fin 2015, correspondant à une réduction de 2/3 de la mortalité juvénile à partir du taux de 1990, estimé à 137%0.
-          La situation est encore moins favorable pour le taux de mortalité maternelle, qui demeure aux environs de 715 selon la méthode directe et de 626 selon la méthode indirecte pour les 100 000 naissances vivantes, alors que la cible attendue en 2015 est de 233 pour 100 000 naissances vivantes
-          Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est à 118 pour 1000 en 2011.
-          La Mauritanie se trouve également dans une situation de faible couverture des services d’assainissement de 20, 6% en 2000 à 34, 5% en 2014
-          Un faible accès des ménages à l’eau potable de 40 % en 2000 à 58 % en 2014 et des mauvaises pratiques d’hygiène au niveau domestique et communautaire, ce qui contribue à un mauvais état nutritionnel des enfants
Ces indicateurs non reluisants et à la traine sont essentiellement dus à ;
-          Faible accès aux structures de santé pour les populations et surtout rurales
-          Faible accès aux soins de base au niveau communautaire
-          Faible investissement dans le secteur communautaire- Prévention
-          Insuffisance du nombre du personnel technique qualifié
-          Fort taux d’absentéisme du personnel médical
-          Défaut de supervision à tous les niveaux- central, régionale départemental
-          Faible motivation des agents de santé/ surcharge de travail
-          Faible application de la déclaration  de Bamako- accès et règlementation pour la vente des médicaments
-          Mauvaise qualité des services y compris de l’accueil des patients
-          Faible communication par rapport aux désastres et épidémies- fièvre dingue et celle de la vallée du rift
-          Récurrence de la malnutrition avec des pics en période de soudure
-          Faible lien entre CRENAM, CRENAS et CRENI
-          Faible système de référence
-          Faible système d’information sanitaire
-          Faible remontée du système d’information
-          Pas d’activités communautaires de dépistage et de référence dans les régions sans l’appui des ONGs
-          Intérêts des bailleurs et de l’état plus orientés vers les aspects curatifs au détriment de la prévention
-          Comportements et pratiques non favorables des populations en matière d’hygiène et d’assainissement
-          Faible couverture d’accès à l’eau potable, fort usage des puits en milieu rural
-          Faible densité des populations et enclavement qui ne favorisent pas les investissements- la rentabilité
Pour contribuer à améliorer la santé des populations rurales, il faudra procéder par ;
-          Encourager la création des USBs (Unité de Sante de Base) dans les villages sans structures de santé
-          Encourager la formation des ASCs (Agents de Santé Communautaire) issus des communautés villageoises
-          S’organiser pour la motivation des ASCs au niveau communautaire
-          Des ASCs bien formés et bien motivés peuvent aider les femmes enceintes, allaitantes et en âge de procréer à fréquenter les structures de santé pour les consultations pré et post-natales et dans la vaccination des enfants contre les maladies dangereuses.
-          Encourager la dotation des ASCs en médicaments génériques pour une meilleure accessibilité
-          Aider les ASCs à référer les patients au niveau des structures de santé
-          S’organiser pour l’évacuation des patients vers les centres de référence surtout pour les villages enclavés
-          Sensibiliser les populations rurales que la santé est une ressource à protéger et non une fin en soi
-          Renforcer le système de santé communautaire en ciblant les enfants de 0 à 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de 6 à 18 ans
-          Renforcer la structure communautaire de base y compris les ASCs et les Relais communautaires
-          Vulgarisation et opérationnalisation du document de santé communautaire
-          Améliorer l’accès des ménages à l’eau et à l’assainissement
-          Encourager la construction des latrines dans les villages pour diminuer les défécations à l’air libre
-          Renforcer les capacités de préparation, de prévention et de réponse des structures  communautaires face aux risques de catastrophes- Associations villageoises, coopératives féminines, élus locaux, leaders communautaires, les ménages et les leaders religieux.
-          Améliorer la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables à travers l’accroissement et la diversification des revenus, le renforcement de la protection agro-alimentaire et l’éducation alimentaire
-          Encourager le personnel de santé sur le terrain à organiser des séances d’éducation pour la santé dans les villages
-          Encourager le personnel de santé sur le terrain à organiser des séances d’Education pour le Changement de Comportement dans les villages
-          Encourager des caravanes médicales pendant les journées culturelles dans les villages
-          Identifier les pathologies les plus fréquentes dans les différentes tranches d’âge dans les villages en vue de chercher des moyens de les prévenir
-          Encourager des bonnes pratiques d`hygiène comme le lavage des mains avec du savon avant de manger, après les toilettes, en préparant la nourriture et en donnant à manger aux enfants
-          Encourager les ménages dans  des bonnes pratiques alimentaires pour éviter de tomber dans la malnutrition
-          Sensibiliser les ménages à investir davantage dans la santé communautaire
-          Faire un plaidoyer pour diminuer l’absentéisme du personnel de santé
-          Sensibiliser les élus locaux, les maires, les députes et les sénateurs pour faire pression sur l`état à rehausser le budget de la santé
-          Sensibiliser les maris et les épouses a l`espacement des naissances
-          Encourager l1education des filles

dimanche 18 octobre 2015

Ngootaagu Afrik


Duuɓi 52 hannde ko yoga e leyɗeele duunde Afrik heɓi koye mumen. FEDDE NGOOTAAGU AFRIK sosaa ngam ƴeewde reen’de jeytaare nde, wallude leyɗeele ɗe cuwaa jeytaade ɗe, yoo keɓ koye mum en, hormaade keeri donaaɗi e koloñaal en, reen’de kisal leyɗeele ɗe ekn…hade mayre won’tude ‘DENTAL AFRIK’. Gila ko ɓooyi Nkrumah, Nyerere, Kabral, Sankara ekn…ina njoginoo yiyannde ngam yoo Afrik ƴellito, rennda haa wona waalaare mawnde e nder aduna he. Kono wonnoon ndeen yiyannde wonaa nafoore leyɗeele mawɗe ɗe, ɓe njumaa, tawa ko e ballal ardiiɓe won e leyɗeele, ɓe mbaraa mbele miijooji maɓɓe ina mbaasaa saraade e nder renndooji Afrik.
Muammar Kaddaafi, gardinooɗo leydi Libi kañum ne ina joginoo yiyannde won’de :
1-  Yoo leyɗeele Afrik ɗe ngontu leyɗeele dennduɗe Afrik
2-  Yo ɗe njogo Banke Gooto hono Banke Monjaal nih
3-  Yo ɗe njogo Kaalis gooto
4-  Yo ɗe njogo paaspoor gooto ekn…
Ko goonga nih kanko e yiyannde yoga e afriknaaɓe  won’de mo neɗɗo saɗɗo faamde, baasɗo ñiiɓal, o fuɗɗinooma gollaade ngam yottaade payndaale limtaaɗe dow ɗe. Won e ardiiɓe leyɗeele Afrik ɗe, won’dunooɓe e makko miijo. Ina yaaji e nder miijiyankooɓe won’de ina jeya e saabaabu leyɗeele mawɗe ɗe fewjan’de mo haa mbarimo, ngoon miijo. Won e yoga e ardinooɓe leyɗeele Afrik e oon saha, ina cikkitinoo, o yiɗi ko yoo leyɗeele ɗe ndentu wo ardoo ɗum en.
Farayse tunngaani bawɗi tan haa Kaddaafi waree sabu mum joganoode miijo yoo Afrik yaltu e les njiiymaandi koloñaal en, kono ina joginoo dawrugol kesol ngam ɓeydude njiymaandi mum e dow leyɗeele Saahel, sabu mumen won’de e dow wertaango leydi keewngo ngaluuji nder leydi. Ngool dawrugol fuɗɗortee ko Mali, sabu Farayse e leyɗeele mawɗe ɗe ina mbaawnoo haɗde Selbiyankooɓe e Seɓɓitiiɓe ɓe dogdude e kaɓirɗe bonɗe ummoraade Libi faya Mali e leyɗeele goɗɗe kono ɓe kaɗaani. Ɓe dal ɓeen naatdi e kaɓirɗe bonɗe ɗe haa ɗesi heptude leydi Mali. Holi ko tagi koninkooɓe Farayse e wolde nde ɓe inniri ‘Serval’ ndiiwii selbiyankooɓe haa njalti Gaawo e Tummbuktu, kono njaɓaani yan’de e Tuwaareg en wonɓe e nder Kidaal? Eɗen paama won’de ko laamu Farayse ngemmbi Grupaaji Tuwaareg en ɗi, kono ɓe njiɗaa ɓeen njanta e Selbiyankooɓe innitortooɓe Alkaayda, Mujaawo ekn…No paamirten, Tuwaareg en ko kaɓorgal Farayse leyɗeele kala to ɓe ngoni gila e Mali haa e Niseer haa e Alseri haa e Libi ekn…, kala nde ɗiin laamuuji njiɗi luundaande nafooje maɓɓe, ɓe nguurtat e mumen Tuwaareg en.
Wonaa fayndaare men winndude e Kaddaafi walla peeje Farayse kese fayde e jiimgol e leyɗeele Saahel e mbaydi kesiri, kono njinno ɗen tan ko rokkude ngardiindi haa ko arata yeeso ko jogoo mbaydi laaɓtundi.
So tawii gila e kitaale yoga e leyɗeele Afrik keɓi koye mum en haa hannde, ardiiɓe leyɗeele ɗe ndonkii aafde ngooroondi ngootaagu, enen diɗɗe ɓiɓɓe Afrik  e janŋŋuɓe men faamɓe, finɓe, feɗɗitiiɓe eɗen poti durnude miijooji men haa mbaawen anndude ko saabii nguu ngootaagu ronkaama. Mbele ardiiɓe leyɗeele ɗe ina njogori addan’de en ngootaagu duunde nde? E miijo men so tawii kono ɓe ngardorii en nih ɓe ngardorii, ngootaagu duunde nde yaawataa. So gardiiɗo  ronkii aafde ngootaagu yimɓon seeɗa ngonkon e leydi mum, waawaa aafde ngootaagu leyɗeele 54.
Ina wayno ‘DENTAL AFRIK’ ko fedde ardiiɓe leyɗeele Afrik ɗe tan kuutortoo ɗum, wonaa ɓesngu Afrik. Sabu so gardiiɗo ronkii ñawndude caɗeele leydi mum, waawaa ñawndude caɗeele duunde. Hol ko tagi haa hannde afriknaaɓe ndonkii sosde ‘doole koninkooɓe’ ngam heedde hakkunde dille kaɓooje, walla reen’de kisal ɓe ndadaaki so hareeji mbaɗi? Leyɗeele Afrik fof ina mbaɗa pirlitte keewɗe e coodgol ‘kaɓirɗe bonɗe’ kono ɗeen kaɓirɗe coodirtee tan ko ngam reen’de ardiiɓe leyɗeele ɗe, e huutoraade ɗe ngam warde yimɓe leydi so ndillii walla pilñitiima. Ko ɗuum tagi hayso leydi Afrik waɗii caɗeele ko leyɗeele mawɗe ɗe ngarata ngarda e koninkooɓe mum en. So tawii ardiiɓe leyɗeele ɗe mbaawaa reen’de kisal leyɗeele mum en, ɗe njogotaako ndimaagu ngam ndeenka majje.
Won’de en jannginoowo, biɗtoowo ko fayti e ƴellitaare e miijiyanke, eɗen njaakorii ko ɓuri teeŋtude e ko saabii caɗeele Afrik, haɗi ɗum ngootaagu, haɗi ɗum ƴellitaare, ko enen afriknaaɓe ron’de e jaɓde tiimtaade e dawrugol jaŋde e loowi jaŋde leyɗeele jiimnooɗe e men ɗe.
So en ƴeewii en ƴeewtindiima, sukaaɓe men janngunooɓe hanki ɓe, nde jaŋde wiyetee ina barkini nde, ɓuri anndude ko Taariik leyɗeele mawɗe ɗe e leyɗeele Afrik sabu ko ɗeen leyɗeele ɓe njanngintenoo taarik mum en tawa sukaaɓe leyɗeele jiimnooɗe e men ɗe nganndaa hay to Afrik heedi e jookli aduna he. Walla hay so njannginaama ko fayti e daartol Afrik, ko afriknaaɓe ngonnoo ko majjuɓe, waasɓe, ɓe ngalaa pine, ko taaniraaɓe maɓɓe ngaddi e mum en pinal, ganndal, njaltini ɗumen e majjere e baasal. Sukaaɓe afriknaaɓe njannginte noo ko keeri leyɗeele Afrik, ɓe njanngintanoo ke Taarik Afrik ko adii gargol koloñaal en, so tawii won ko ɓe njannginaa e taarik afrik hade koloñaal en arde, ko afriknaaɓe ngalaano diine, ngalaano binndol, ko majjuɓe, ko waasɓe, ngalaa no ganndal ekn…Ko noon sukaaɓe ɓe mawniratnoo, haa ngonta baabiraaɓe tawa woni e hakkillaaji mum en ko Afrik waawaa yahde so wonaa rewi e leyɗeele jiimnooɗe e mum ɗe. Ko ɗuum waɗi leyɗeele walla ardiiɓe leyɗeele men ɓuri waɗtude hakkillaaji mum en ko e leyɗeele jimnooɗe e mum en ɗe e leyɗeele Afrik keedɗe e mum en ɗe.
Ko tagi ardiiɓe leyɗeele Afrik ɗe mbaylataa loowdi jaŋde mumen, njanngina sukaaɓe Afriknaaɓe Taarik Afrik ɓooyɗo, laamuuji mum pattamlami, gannde mumen hanki, aadaaji, conce e ñeeñal mum ekn…, njanngina afriknaaɓe no Afriknaaɓe laamortonoo hanki, no ndewiratnoo Geno, no njiyratnoo aduna, haa afriknaaɓe mbaawa anndondirde.
Holi ko tagi hannde e nder leydi Moritani, Pullo fof haalataa Hassaaniya, Capaato fof haalataa Pulaar, walla Sarakolle fof haalataa Pulaar, Pullo fof haalataa Sarakulleere, so ɓe nanndirtaa, ɓe kuutortoo ko ɗemngal Farayse, ɗemngal koɗal, ɗum ko yeru tan.
Ko gacce mawɗe wonan’de eɓɓooɓe dawrugol jaŋde leyɗeele men. Ko ɓuri ɗuum hersinaande e men ko yiyde won e leyɗeele Afrik ina njogii ‘Ministere de la Francophonie’ hono ‘Jaagorgal toppitiingal Jaŋde e pinal Farayse’ tawa hay cetal maa ‘duɗal ɗemɗe ngenndiije’ alaa e nder leydi ndi. Ko tagi kala leydi Afrik ina haala, ina winnda, ina jannginira ɗemngal leydi njiimnoondi ɗum ndih, ronka jaɓde waɗdude heen ɗemngal Afrik ɓurngal jaalaade walla nanndirangal yoo jannginire tawa leydi fof ina waɗa heen loowdi mum.
Wonaa heewde ɗemɗe haɗi en renndude, ko waasde ardiiɓe men jogaade yioyannde woɗɗunde, haa mbaawa waylude dawrugol jaŋde e nehdi e loowdi ndonɗen e leyɗeele jiimnooɗe e men ɗe. So en njiyii ‘Dental Orop’, jogingal terɗe 27 tawa ina kuutoroo ɗemɗe 23, kadi leydi fof huutortoo ko ɗemngal mum, haɗaani ɗum en renndude.

Won wiyooɓe kadi ko ɓuri heewde e luure maa hareeji keewɗi hakkunde yimɓe leydi ngootiri maa hakkunde leyɗeele ɗiɗi saabii ɗumen ko ngaluuji nder leydi pecciindi e leyɗeele ɗiɗi maa tati. So en ndokkii yeru: luural hakkunde Niseriya e Kamaruun tawa ko ‘petrole’ saabii ɗum, luural hakkunde Soomaali e Kenya tawa kadi ko ‘petrole’ saabii ɗum, hakkunde Angolaa e RDC Kongo, ko jamaa, petrole saabii ɗum, en mbaawaa limtude; en njiyii nih won e leyɗeele njahat walla kebla luunndiiɓe ngam hosoyde ngaluuji leyɗeele catiiɗe ɗum en ɗe.
Huuñɗeende fayde e ngaluuji nder leydi e dañde jeereeji mawɗi wonan’de leyɗeele hono USA- CANADA- EU- CHINE- INDE duñi e peccugol Suudaan wonaa caɗeele hakkunde Rewo e Worgo wonaa geɗe baɗaaɗe darfuur, ko ɗuum kadi saabii Bokku haram to Niseriya ina yiɗi sosde ‘Kalifa’, ko ɗuum kadi saabi yiɗde haa hannde feccude RDC ngootiri e leyɗeele ɓurɗe heewde ngaluuji tawa ko kañum kadi woni ngootiri e ɓurɗe waasde e nder Afrik, ko ɗuum kadi fewjetee to Mali ngam feccude ɗum ekn…
Hade men woɗɗoyde noon, ƴeewen ko adii fof gollaade e ngootaagu yimɓe leƴƴi leyɗeele men. Ko goonga koloñaal en ngadii feccude en, nde mogginoyii ardiiɓe leyɗeele ɗe kuutorii peccugol leƴƴi haa mbaawa ɓoooyde e laamu. Njanane ɗen ko enen yimɓe leyɗeele ɗe ngaawata ngootaagu e nder men, sabu ngootaagu men wonaa nafoore laamiiɓe ɓe.

Tawde noon ardiiɓe leyɗeele men ɗe ngollanaaki wonaa ngootaagu leyɗeele mumen wonaa ngootaagu Afrik, sabu en njiyii hannde won e leyɗeele leñamleñaagu ɓuri bon`de hannde e ko adii nde leyɗeele ɗe keɓata koye mum en, enen afriknaaɓe mbaɗen diɗɗal, haa caren miijo baylagol dawrugol jaŋde, loowdi mum e nder leyɗeele men, haa caren miijo won’de Afrik ina waawi ɓamtaade e ƴellitaade tawa rewaani e leyɗeele jiimnooɗe ɗum ɗe, haa mbaawnen ardiiɓe leyɗeele men ɗe yoo liggondir e maɓɓe tawa ko e mbaydi potal.

lundi 12 octobre 2015

Huli hoota, suusi jogoo goonga


Banndiraaɓe horsuɓe, en njiɗaa, kadi wonaa e jikkuuji men tooñde maa ñiŋde ngonka maa jikku maa miijo neɗɗo. Eɗen noongɗini kadi neɗɗo fof ina jogii no yiyrata geɗe guuraaɗe, ko ɗuum waɗi en ceeraani e wasiyaade yimɓe renndo ngo, leydi ndi e duunde men Afrik nde e hormondirde, sabu so en kormondiraandi, en mbaawaa jokkondirde, so en njokkondiraandi en mbaawata anndondirde, so en nganndondiraani en mbaawataa renndude miijooji, so en ndenndaani miijooji, en mbaawataa fewjidde, so en pewjidaani, en mbaawataa ñawndude won e caɗeele renndooji ɗi maa duunde nde.
Tiiɗno ɗen so eɗen mbinnda, walla eɗen kaala, mbaasen joopaade neɗɗo walla yimɓe tawa ko e mbaydi tooñde maa bonnitde maa jalkitde. Miijooji e jiyanɗe ndaw seertude tan. Seertude yimɓe miijooji walla jiyanɗe haɗataa ɗumen yeewtidde tawa ko e dow ɗooftaare gooto fof goɗɗo oon. Ngam mbaawen jokkondirde haa jokkondiral ngal wooda ko jibini, hoto hay gooto famɗinat goɗɗo o walla hoto jalkitat miijo mum, hoto waɗ e hakkille mum ko yiyannde mum nde maa miijo mum ngo tan woni goonga, ko kayre tan maa kanngo tan foti reweede. So en njokkirii noon en ngoɗɗoytaa, ɓamtaare men e ƴellitaare men yaawataa. Nduƴƴondiren miijooji tawa gooto en fof ina hormii goɗɗo o, ndeen maa en ceɗ, maa en ceerndu guufi e gawri.
So mi durnii miijo, mi boynii hakkille, miijo arana mi mbele waasnoode en neheede e ‘nehdi ‘ leƴƴi baɗtinnooɗi maa jiimnooɗi en ɗi ɓurnoo moƴƴude e men. So mi wiyii nehdi njoopiimi ko ‘jaŋde’ maa ɗaɓɓitirde ganndal ɗemɗe janane. Ko goonga yimɓe duunde men puuntaama, mbaawnaama yoo coɗo e ɗemɗe koɗe e pine janane haa ɗemɗe mumen yummaaje maa muuynaaɗe ngonti koɗe e mumen, paggitii aadaaji e pine janane. So en ndokkii yeru hay so ɓii biyoowo mbiymi nattii haalde ‘Pulaar’, majjiraama ‘pinal’ fulɓe, ɗuum addantaa ɗum won’de goɗɗum. Neɗɗo ko ɗemngal e pinal.
Ko goonga hay nde ‘Afrik’ jeytii hoyre mum, hay sinno ‘Jeytaare’ nde ko leefnde, ardiiɓe leyɗeele duunde nde ndonkii dañde yiyannde woɗɗunde haa mbayla sawru mbaggu haa duunde nde jeytoo, ƴellitoo. Ɗiiɗoo keeri pawaaɗi e men, pecci en mbaɗti en ketton ketton, ceerndi jiyduɓe yumma e baaba, ngonaa ɓural men. Afrik waawaa ƴellitaade tawa soɗii ko e laabi jaŋde leyɗeele jiimnooɗe e mum ɗe. Ko gacce mawɗe wonan’de en enen e ardiiɓe leyɗeele men, hay ɗemngal gootal Afrik jeyaaka e ɗemɗe jeegom keɓtinaaɗe, kaaleteeɗe e batuuji mojobere wiyetennde ‘Nations Unies’.
Won Afriknaaɓe ngiƴƴinoo, ngulli, luuki gila e kitaale ɗe yoga e leyɗeele ɗe keɓi koye mum en won’de yoo ɗemngal gootal suɓe, tawa afriknaaɓe fof ina jannginee ngal, e ngal huutoree e nder batuuji Afriknaaɓe, haa e batuuji mojobere mawnde ‘ONU’, kono pooɗondiral waɗi, ɓe donki hawrude, sabu kadi leyɗeele mawɗe ɗe joganoode won e yimɓe tawa ko ardiiɓe leyɗeele ɗe ina kirjina ɗumen yoo luunndo miijo ngo. Ƴeewen hannde to ɗemngal Arab heɓoyi, e ngal jeyaa e ɗemɗe kaaleteeɗe e nder batuuji mojobere mawnde nde ‘ONU’, aarabeeɓe njiggiima kelmanteeri e kala fannuuji tawa ko e ɗemɗe leyɗeele biyeteeɗe ko mawɗe ɗe.
Ko goonga wonaa huunde weeɓnde, wiyde yoo ɗemɗe men mbitte, njanngee, mbinndee, njannginiree, coɗee e duɗe laamu, ngolloree, sabu leydi fof ina jogii ɗemɗe keewɗe, kadi ɗemɗe ɗe fof mbaawaa janngeede. Kono eɗen cikki hay ɗemngal Afrik baawngal moɗde ɗemɗe afriknaaɓe ɗe fof, ɓuranta en ɗemɗe koɗe ɗe moɗa en, e mbaydi hanndi ndi. Keewgol ɗemɗe e nder leydi ngootiri ina rokki ɗemɗe leyɗeele mawɗe ɗe jaalaade e dunne he.
Kono so en ndurnii miijooji men, maa en taw, ko haala e binndol tan ɓurɗen waawde janngineede sabu baasal leyɗeele men walla baasgol yarlitaare ardiiɓe leyɗeele men waɗde pirlitte ko fayti e wittoo haa mbaawen wiyde en njiytii huunde nafoore leyɗeele men walla nafoore aduna o e kuuɓal. Leyɗeele men keewaani wiɗtooɓe. Geɗe fof e fannuuji kala njowitiɗen ko e caggal leydi, hay ñaamdu ko ko soodoyte caggal leydi enen fof e heewde ndiyam, e leydi e naange e henndu. En mbiɗtataa, kadi leyɗeele mawɗe ɗe ɗalataa en heɓindaade ‘karallaagal’ maa ‘technologie’. Hannde njannginteɗen tan ko haa ngannden holi ‘karallaagal’ potɗen huutoraade e hono kuutortoɗen ngal.
Kala to mbaawɗen won’de e duunde he, ƴeewen yoo ɗemɗe men mbitte, mbinndee so tawii mbinndaaka, janngee, jannginiree, ngolloree. Kaɓe ɗen yoo ɗuum soɗe e doosɗe laamu, so soɗaama kadi e doosɗe laamu yoo waɗe waasa won’de bawɗi gaɓɓule tan. Ƴeewen hannde kala leydi mbiyeteendi ko ƴellitiindi, ko ngalɗundi, ko njahrundi yeeso e nder aduna he, ko e ɗemngal mum ɓamtii, ɗaɓɓitirta ganndal ko e ɗemngal mum. Tawde gila nde keɓ ɗen koye men haa hannde en ndonkii ƴellitaade, ƴeewen seertude e laabi jaŋde maa jannginirde ɗemɗe koɗe, ngardinen ɗemɗe men hay sinno eɗen pawa heen ɗemɗe koɗe.
Dawruɗi ƴellitaare duunde Afrik ko leyɗeele mawɗe ɗe maa joom jawɗeele en eɓɓata ɗum, njiila ɗum, kadi ɓe puuntirta en walla ardiiɓe men ko maa ndewen laabi ɗi ɓe ndewi ɗi nde mbaawen ƴellitaade haa teeŋtinoon e to bannge faggudu. So ardiiɓe duunde ɓe njogaaki cuusal daraade e keewal haa mbaawa liggondirde e leyɗeele mawɗe ɗe tawa ko e mbaydi potal, en ƴellittaako. Holi ko ŋakkiri en: eɗen njogii ngaluuji nder leydi, eɗen njogii ndiyam, e leyɗeele demeteeɗe, e naange, e henndu, e juuɗe gollotooɗe, ŋakkiri en ko jaŋde njannginte ɗen nde e loowdi mum yahdaani e ngonka men, ŋakkiri en ko dawrugol faggudu pawangol e men ngol yahdaani e faggudu men hanki, ŋakkiri en ko ‘dawrugol potal’ gaddangal e men ngal yahdaani e no laamortono ɗen koye men gila hanki hade bonɓe bonnooɓe yillaade en ekn…
Banndiraaɓe, ngaree enen fof hannde e jinndude, e sarondirde, mbaɗten hakkillaaji men e ɗemɗe men, cuɓo ɗen e aadaaji men ko naftata en ndewen, njiiloɗen ngootaagu men, haa mbaawen faggaade tawa ndew ɗen ko e pine men e ɗemɗe men. Banndiraaɓe, haa teeŋti noon e sagataaɓe duunde nde, ngaree tafen konu tawa fetelaaji men ko ɗaɓɓitirde ganndal ɗemɗe men, yarlitaare e reende pine men, fewjitde ngam ngootaagu men. Ko goonga haala ina weeɓi, ko gollal ɓuri tiiɗde. Huunde noon adortoo ko miijo, haalee, peeje cakkee nde gollal fawoo heen.
Banndiraaɓe ngaree mbinnden, njeewten e ɗemɗe men, humtaade e binndol e ɗemngal mum ko laawol codol ngam ɗaɓɓitde ganndal. Ngaree banndiraaɓe kala binndoowo yoo ardin ɗemngal mum so ina winndaa, haa humtiiɓe e binndi maggal mbaawa faamde ko yiɗa haaleede e ko yiɗa golleede ko. Binndoowo mo humtaaki e biindi e ɗemngal mum ina waawi winndude e ɗemɗe ɓuri heɓindaande ɗe, tawa ko geɗe naftooje duunde nde. Ɓuri haaɓnaade e ngonka men hannde fof ko ɓuri heewde e men, enen Afriknaaɓe en cusaa walla en njiɗaa miijaade. Geno loowiri e neɗɗo hakkille ko yoo liggin hakkille mum. Ganndal won to haaɗi kono miijo alaa keerol, ko ko boyi yah.
Leyɗeele men ina tammpi, duunde men ina lorli tawa ina alɗi. Hoto mbiyen tan leyɗeele mawɗe ɗe ko ko kawi ina kanndii, hay cordugel en ɗalanaaka. Ko ɓuri heewde ko ardiiɓe leyɗeele men mboomi en, mboomiri en majjin’de e ɗannin’de renndooji haa mbaawa alɗude tawa ina njokkondiri e leyɗeele mawɗe ɗe haaju men alaa so wonaa yoo ƴellito e dow ngaluuji men, yoo leyɗeele men njanngu ɗemɗe mumen ngam huutoraade en wonaa huutondirde e men.

En mbiyaani hoto en njanngu ɗemɗe maɓɓe, mbiy ɗen ko yoo en ngardin ɗemɗe men, sabu leydi maa leñol wawaa ɓamtaade e ƴellitaade gaagaa ɗemngal mum.

mercredi 30 septembre 2015

Hol ko haɗi Afrik ɓamtaade?


Jaabaade ngal ɗo naamndal ko ekkorde tiiɗnde wonan’de ɓiɓɓe duunde Afrik haa teeŋtinoon e sagataaɓe men sabu mumen ɗamineede won’de yaakaare janngo. Naamndal ngal ko udditingal, e ngal rokka gooto fof addude heen miijo mum e yaajnaade heen, haa mbaawen suɓaade toɓɓe gartooje e sahaa fof ngam ɗe ngonana en maale rafi o haa mbaawen wallondirde e peeje ngam yiilaade laabi ɗi mbaawɗen rewde haa ñawnden yoga e caɗeele men haa ndewnen Afrik e laawol ɓamtaare.

 

Maa en ƴeew weddaade miijooji meeɗen ngam etaade jaabaade huunde e naamndal ngal, sabu ina gasa tawa en mbaawaa addude jaabawol timmungol hay e nder deftere alaa ko haali noon e hello walla winndannde. Eɗen ngarditoo yaafnaade kala jogorɗo janngude winndannde nde so tawii miijooji ɗi njahdaani e miijooji mum, kono eɗen ñaago kala jogiiɗo miijooji goɗɗi yoo addu ɗumen ɗo tawa ko e dow ɗooftaare e udditaare hakkille. Enen Afriknaaɓe yoga e men cuusaa walla njiɗa miijaade, wonaa famɗin’de en noon ko yiɗde tan yoo en peertu gite e hakkillaaji men haa mbaawen hiñde ngonka men, nde mbaawen fin’de e findin’de haa ngonka men wayloo tawa ko e mbaydi moƴƴiri.

 

Eɗen ciftina annduɓe, eɗen kabra ɓe nganndaano won’de ko AARABEEƁE ngadii baɗtin’de e Afriknaaɓe, nde ɓe ummorii bannge rewo ɓe mbaawni leƴƴi berbeer en haa naati e diine Islaam, caggal ɗuum ɓe ndewi e laabi njeeygu jeereende mawnde haɓe pusi laamu GANA, ɓe naatni Islaam e nder leƴƴi ɓaleeji tawa fayndaare nde woɗnoo ko ngam yoo njulaagu maɓɓe yahru yeeso gila e kaŋŋe haa lamɗam haa e yeeyde yimɓe. Caggal ɗuum TUUBAKOOƁE ndaagani jiimde leyɗeele Afrik mbele ina ndaña to njiirii ngaluuji e ngam yiilaade jeereeji. Ɓe ngadii ko neldude ‘DIINIYANKOOƁE’, haa ngoppina Afriknaaɓe diine taaniraaɓe mumen, ɗemɗe mumen, pine mumen, ɓe mbiy ɗumen ko majjuɓe, ko heefereeɓe ; Ko goonga TUUBAKOOƁE ne maa won duuɓi 400 nguuri ko e dahde, soodde Afriknaaɓe ngam nawde ɗumen leyɗeele mumen walla yeeytude ɗumen leyɗeele goɗɗe coklunooɗe juuɗe gollotooɗe.

AARABEEƁE e TUUBAKOOƁE fof nde naatni Diineeji e nder Afrik paynditii heen ko yoo ngoppin Afriknaaɓe ko ngoni ko, yoo ngoppu gannde mumen ɓalleeje sabu njahdaani e diine, yoo no njiyrata aduna e no ndewirta GENO waylo, ɓe mbiyi Afriknaaɓe ko heefereeɓe, ɗemɗe mumen ko coɓɗe mbaawaa ɓadtoreede GENO, ko maayɗe mbaawaa tammbaade ganndal, ɓe mbonni njuɓɓudi renndo e no Afriknaaɓe laamortonoo koye mumen, ɓe mbonniti aadaaji men e finaa tawaa men,  ɓe pecci leyɗeele men ketton ketton, ɓe cari leƴƴi men, ɓe ngoppini en ndemanteeri men ɓe compi e men ndema tawa ko njeeygu caggal leydi, ɓe naatni e men jaŋde tawa loowdi mum ko pine maɓɓe, laabi korirɗi ngalu maɓɓe kadi ko e ɗemɗe maɓɓe njagginirtee.

Mbele gannde men ganni njahdaani e DIINE ? : Ala e sago ŋoongɗinen won’de Afriknaaɓe meeɗaani waasde jogaade Diine, eɗen ndewatnoo GENO, leñol fof e maydi mum. Mbele ganndal peewnungal ‘bommmbo atomik’ ngal yahdaani e diine, mbele hirsude innama aadee ko e diine jeya. Ɓe mbaɗirnoo noon ko ngam woppin’de en gannde men, wooda ko ɓe kuutorii heen. Afriknaajo no yiyrata aduna nih ina seerti e Aarabe maa Tuubaako yiyrata aduna nih. Kamɓe ɗiɗo fof ɓe ƴeewata ko yoo aduna o haa teeŋti noon e doofolɓe ɓe ngon ko ɓe ngoni ko haɓe mbaawa huutoraade ɗumen ngam ɓamtagol maɓɓe, ɓe ndaña yimɓe faamooɓe ɗemɗe maɓɓe, annduɓe walla yeeɓooɓe pine maɓɓe ha ɓe mbaawa huutoraade ɗumen, so ɓe ndonkii hutondirde e mum en. Afrik ɓamtotaako so wonaa nde yimɓe mum keɓi koye mumen to bannge hono njiyrata aduna tawa coɗaaki wonaa e Aarabeeɓe wonaa e Tuubakooɓe. Ko goonga noon so neɗɗo fuuntaama ko ɓuri duuɓi 500 ina waawi nattude seerndude fuunti e ko wonaa fuunti.

Mbele ɗemɗe men mbaawaa rewireede GENO walla tammbaade GANNDAL ? : Mbele neɗɗo ina waawi rewde GENO so wonaa e ɗemngal mum ?. Mbele neɗɗo ina waawi heɓindaade GANNDAL so wonaa janngi, wiɗti e ɗemngal ?. Aarabeeɓe nde naatni Diine Islaam e nder leƴƴi Afrik, puuntiri ɗumen ko Islaamiyanke so ina juula foti janŋngude ko ‘KURAANA’ binndaaɗo e Arab, haa hannde hay so ‘KURAANA’ fulaama walla waɗtaama e ɗemɗe Afriknaaɓe, ɓe mbaawaa huutoraade mo e ɗemɗe maɓɓe ngam rewde GENO. So Diine o soomaano pinal e ɗemngal, leñol fof rokkete ndimaagu yoo rew GENO e ɗemngal mum. Wonaa fayndaare men bonnitde Diine Islaam, fayndaare men tan weddaade lewlewal e fuuntiiji kuutoraaɗi haa kaɗi ɗemɗe men ɓamtaade e ƴellitaade. Hannde e nder leyɗeele Afrik to heewii rewɓe Diine Islaam ‘ɗemngal Arab’ ina soɗa e tippudi dawrugol jaŋde tawa ɗemɗe ngenndiije keɓtinaaka nih.

Tuubakooɓe nde ngari e Afriknaaɓe, puuntiri ɗumen ko won’de ɗemɗe mumen ko maayɗe, mbaawaa tammbaade ganndal, ko ɗemɗe mumen ngoni jahruɗe yeeso, binndaaɗe, guurɗe, ko kañum en tan mbaawi tammbaade e ɗaɓɓitireede ganndal hannde. So tawiino ɓe ngarnoo ko wallude en, ɓe mballatnoo en ko e yoo ɗemɗe men mbinnde, mbittee, ngartiree tawde meeɗiino winndeede. Haa jooni ko ɗuum baɗtini e men, ɗemɗe maɓɓe haa jooni ko ɗeen njaŋnginirtee e tippudi duɗe laamu fof, ko e majje sukaaɓe Afriknaaɓe nehirtee, haa njejjita nih ɗemɗe mumen, mo yejjiti ɗemngal mum noon so reenaaki pinal majjat.

Hannde enen Afriknaaɓe eɗen mbiya eɗen njanngi, eɗen pini, kono ko e ɗemɗe goɗɗe e pine koɗe, sabu njannginirteɗen ko ɗemɗe goɗɗe wonaa ɗemɗe men. Kadi ko njannginte ɗen e ɗemɗe goɗɗe ko, ko ngam waawde haalde ɗe tan walla waawde huutoraade ‘karallaagal’ kesal ummingal e maɓɓe. Ko ɓuri heewde e ko nafata e ganndal maɓɓe ko, en keɓataa walla kala keɓɗo ngal ko e leyɗeele maɓɓe heddotoo, waɗi noon so artirii ngal e leyɗeele men, en mbaawaa huutoraade ngal. Ko huunde mettunde, yurminiinde yiyde Afriknaajo joom seedantaagal toowngal, tawa waawa haalde ɗemngal mum, walla waawaa winndude e ɗemngal mum.

Eɗen mbaawi wiyde fuuntooɓe ɓe njettiima fayndaare mumen. Afrik ina hebla wiyeteeɓe ko annduɓe ɓurtuɓe, cooji keewɗi, ɗi koye keewɗe konnguɗi ɓutti e haalaaji payɗi ɗi ciinetaake, pamɗuɗi njeñtudi ɗi mbawaa wayludi ngaluuji keewɗi gonɗi nder leydi. Jaŋnde njannginteɗen nde ko muulde en e yowitaade e woɗɓe woɗɗina en yowitaade e koye men. Ko ɗuum tagi hannde Afrik ina yeñtina geɗe ɗe soklaani. Afriknaaɓe kuutortoo ko seeɗa e ko duunde nde yeñtinta. Afriknaaɓe njowitii ko e duuɗe goɗɗe ngam soodde ko huutortoo ñande kala. Ko fayti e ‘karallaagal’, Afriknaaɓe njanngintee tan haa nganda ‘holi karallaagal ɓe poti huutoraade e hono ɓe kuutortoo ngal’. Heen sahaaji neɗɗo ina waawi  miijaade mbele hay waasde en janngunoode ɓuri janngugol men. Mbele so en njanngaano ɓurnoɗen saɗde fuuntude. Mi wiyaani hoto en njanngu ɗemɗe koɗe, walla hoto en njanngin ɓiɓɓe men ɗemɗe koɗe, kono leyɗeele men ina poti ƴeewtaade loowdi jaŋde men, haa loowdi ndi waawa yahdude e ngonka men.

Hade Aarabeeɓe e Tuubakooɓe arde e men, Afriknaaɓe ina njoginoo njuɓɓudi laamu gila e Arɗo haa e Satigi, ɗemngal fof ina joginoo no innirta LAAMƊO mum. Nde Aarabeeɓe ngari kala adinooɓe jaɓde wallondirde e mumen keɓtii laamu. Ndeen noon yahdude e joom laamu maa joom doole ɓooyii wonaa hannde fuɗɗi. So en ndokkii yeru FUUTA TOORO, ko e ballondiral e Aarabeeɓe laamu satigeeɓe liɓa lomtinaa laamu Almameeɓe, kono hay e laamu Almameeɓe njuɓɓudi laamu keeroriindi Fuuta Tooro ina woodnoo, sabu ko jaagorɗe toɗɗotoo Almaami.

Nde Tuubakooɓe ngari njiimi e leyɗeele Afrik, ɓe ƴeew ko adii fof firtude njuɓɓudi laamu Afriknaaɓe. Nde ɓe ndokki Afriknaaɓe jeytaare, ko ɓuri heewde ɓe mbaɗi ardotooɓe leyɗeele ɗe ko yimɓe ɓe ɓe kebli ngam ngam hurnaade nafooje maɓɓe e leyɗeele kese biyeteeɗe ndimɗi ɗe. Ngam addude deeƴre e leyɗeele he ha ɓe mbaawa jokkude e hosde ngaluuji majje, ɓe compi ko laamu laanda gooto dawrugol, caggal nde won e leƴƴi puɗɗii yiɗde filñitaade ngam ko hiiɗaaɓe, ɓe compi laamuuji koninkooɓe, eɓe njeeya ɗumen kaɓirɗe ngam kala dilluɗo yo waɗe kure. Caggal ɗuum ɓe noddi e naatgol e ‘laawol potal’ walla ‘landaaji limtilintinɗi’. Kono hay e ndiin mbaydi, ko mo ɓe mbela tan ɓe ngardinta leyɗeele ɗe hay sinno wooteeji ina njuɓɓinee.

‘Democracy’ e mbaydi ngonaandi ndi arani tan ko joom doole en, joom kaalisaaji iwɗi e laamu sabu baasgol pinal yimɓe leydi. Ko tagi Afrik ronkii ɓamtaade gila nde heɓi hoore mum hay sinno ko e fuunti funeere. Afriknaaɓe miijanaaki koye mumen ‘eɓɓooji ɓamtaare’, kala eɓɓo ko to tuubakooɓe ummortoo. So Afrik ina yiɗi ɓamtaade maa seertii e leyɗeele mawɗe ɗe maa liggondirii e mumen e mbadi potal, kono mbele hannde ardiiɓe leyɗeele men ɗe ina njogii ngaal cuusal walla pellital. Hannde o eɗen mbaawi wiyde ko ardiiɓe leyɗeele men ngoni tonngol ɓurŋol tiiɗde e ko haɗi Afrik ɓamtaade ngam maɓɓe ƴeewde nafoore maɓɓe, maa galleeji maɓɓe, maa leƴƴi maɓɓe tan, eɓe kuutoroo ngaluuji leydi tawa ɓe mbaddi maalde ko e leyɗeele biyeteeɗe ko mawɗe. So en ƴeewii ɗii ‘coup d’etats’ ji, ngol jiɗgol waylude ‘doosɗe laamu’ ngam jokkude laamaade, ina woɗɗi won’de yiɗde feewnude leydi, kono ko yiɗde feewnude hoore mum. Haawnaaki noon ‘Burkinafaso’ wonana Afriknaaɓe yeru moƴƴo haa pinal dawrugol yaaja e nder renndooji Afrik hay so tawii jogorɗo laamoyaade o ko neɗɗo ‘France’ jogori wonoyde.

Tuubakooɓe nde ngari e leyɗeele Afrik tawi ko Afriknaaɓe ina kisi to banngal nguura, ndemat, ñaama ko ndemata ko hay sinno mbaawaa yeeyde ko ɓurti ko e jeereeji mawɗi. Eddaaji gawri fof ina ngoodnoo, kadi kisal nguura ina woodnoo hay sinno ko jalel e jammbel remirtenoo. Ngam bonnude ndema ka ɓe ngaddu e Afrik ndema ngonka ko nanndi e Kafe, Kakawo, wiro, gerte ekn tawa ndema ka ñaametaake walla huutortaake so wonaa wayloyaa caggal leydi, ko ndema njeeygu wonaa ndema ñaamdu. ɓe ngoowni Afriknaaɓe kaalis haa ngoppi ndema nguura payti e ndema njeeygu.

 Ɓe ngaddi e men maaro e bele mbele maa en ngoow, mbaɗten soodde, njiggoyoɗen. Haa jooni e nder dawrugol ko nanndi e banke monjaal walla ñamaale goɗɗe ummiiɗe e leyɗeele so ñamlii Afriknaaɓe ñamaale mawɗe mbiyata ɗumen ko hoto mbaɗ ɗumen e ndema sabu ina mbaawi huutoraade njeeygu ngaluuji nder leydi ngam jiggaade ko ñaami. Afriknaaɓe ina poti jiggaade ko wonaa ko ñaametee, sabu leyɗeele moƴƴe ina ngoodi, ndiyam kadi ina woodi e yoga e leyɗeele ɗe. Hay e nder leyɗeele Sahel kañum en fof e famɗude toɓo, diƴƴe ina mbona tawa eɗe baawnoo dammbeede ngam ɗe kuutoree to bannge ndema. Kono so en ƴeewii yoga e majje nguuri ko e ballal nguura, tawa ko nguura ɓurtuɗo ummiiɗo caggal leydi, tawa kadi ko o ceŋdi tawa ɓeen rokkuɓe nguura ɓe njiilotoo ko yoo ‘susieteeji’ mumen mawɗi ngar e leyɗeele he ngam yaltin’de ngaluuji nder leydi.

 

Leyɗeele Afrik kañum en fof e anndude wonde koko mbaɗaa peccon peccon, addanaani ɗumen renndude hay sinno gila nde ɗe keɓi koye majje, won daaɗe ngulli ngam rentin’de leyɗeele ɗe. Gasata Afrik ɓamtoo tawa leykal fof in jattinii bannge mum. Gasataa Afrik ɓamtoo tawa kuutondiral moƴƴal waɗaani hakkkunde leyɗeele. Gasataa Afrik ɓamtoo tawa keeri pawaaɗi e Afrik ɗi mbonnaaki. Ƴeewen hannde leyɗeele Orop ina kuutoroo ‘paaspoor’ Shengen.

 

Maa en njokku e weleede Geno

samedi 12 septembre 2015

Contribuer à améliorer l’éducation des enfants surtout dans le rural Mauritanien

L’éducation est un droit fondamental. Il est du devoir de tous les gouvernements d’offrir une éducation publique, gratuite de qualité à tous ses citoyens. Les compétences des citoyens d’un pays sont les seules à garantir son succès pour accéder au concert des nations.
L’éducation n’est pas l’affaire d’une seule entité mais la synergie des efforts de toutes les parties prenantes impliquées (la communauté internationale, les gouvernements et les familles). J’aimerai rappeler qu’un système éducatif est une lourde machine et que si cette machine est grippée, sa réorientation demande du temps. Vouloir ou promettre réorienter sa trajectoire dans 3 ou 4 ans ne serait que manipuler ‘ les signes extérieures ’ou traiter les symptômes.
La méthodologie que je compte adopter ici tente à situer les responsabilités de l’effondrement du système éducatif mauritanien et proposer des pistes de solutions en vue de contribuer à son amélioration et surtout pour les enfants ruraux les plus défavorisés.
A-     La responsabilité de la communauté internationale ou les pays riches
Il n’est pas surprenant ou mal placé de citer nommément la communauté internationale dans l’effondrement du système éducatif mauritanien car à l’instar des autres pays africains, elle a subi d’abord la domination arabe et par la suite la colonisation française qui continuent à façonner ou à influer sur les politiques éducatives dans le pays.
1-      L’avènement des programmes d’ajustement structurel en Mauritanie concrétisée par les l’intervention de la Banque Mondiale et l’imposition de ses politiques aux pays pauvres comme la Mauritanie à réduire leurs dépenses liées aux services sociaux de base dont l’éducation.
2-      La non- atteinte de l’objectif du mouvement de l’éducation pour tous entre 1990 (sommet de Jomstien en Thailande) et 2000 (forum de Dakar au Sénégal) en faveur de l’éducation pour tous car tous les contours pour sa réussite n’étaient pas pris en compte.
3-      Le non- respect des engagements des donateurs- étrangers quant au financement de l’éducation pour tous.
4-      Les politiques de la Banque Mondiale et les objectifs de l’éducation pour tous couplés à l’expansion de la démographie scolaire ont engendré comme conséquences la réduction du budget destiné au secteur éducatif avec comme effets néfastes :
a-      Fermeture des internats, suppression des bourses dans le secondaire et réduction drastique des bourses à l’étranger.
b-      Avènement des écoles privées, poussant comme des champignons mettant en péril l’école publique ; l’état se désengageait petit à petit car il ne pouvait pas assurer cette éducation pour tous à lui seul.
c-       Les écoles à double flux et les classes multigrades réduisant de façon considérable les horaires d’apprentissage des apprenants.
d-      Des classes surtout dues à l’insuffisance des infrastructures et des enseignants
e-       L’aide tend à représenter une part importante des budgets des pays pauvres- Les donateurs semblent favoriser financer les dépenses liées aux équipements (infrastructures) aux dépenses dites courantes (salaires des enseignants)
B-     La responsabilité des gouvernements mauritaniens
Certes, nous ne pouvons point continuer à endosser la responsabilité de l’effondrement du système éducatif mauritanien aux politiques de la Banque Mondiale et au non- respect des engagements des donateurs et bailleurs. Les responsables politiques de tous les régimes qui se sont succédés ont par manque de volonté politique ou intentionnellement mis à genoux le système éducatif.
1-      Faible budget alloué à l’éducation et opacité ou manque de transparence dans sa gestion. Ceci a eu comme conséquences :
a-      L’effondrement de l’école publique
b-      La réduction des années de formation initiale des enseignants et la réduction du temps de leur formation continue engendrant la baisse de leur niveau et par ricochet celui des apprenants
c-       Déficit criant des enseignants obligeant l’état à faire recours aux contractuels sans qualification aucune
d-      Le privilège de la quantité des apprenants à la qualité des apprentissages
e-      La faiblesse dans les salaires des enseignants les poussant à chercher un travail parallèle ou à aller vers les écoles privées.
f-       Insuffisance des supports didactiques comme les manuels scolaires par exemple
g-      La non- intégration des langues nationales dans le système éducatif
2-      Faiblesse dans le pilotage du système, de son suivi et institutionnalisation du clientélisme et de la corruption
a-      Les responsables du pilotage du système sont choisis sont choisis soit par appartenance idéologique ou par clientélisme loin des critères de compétences et d’intégrité
b-      Le manque de stabilité dans les organigrammes du ministère (des fois c’est le ministère de l’éducation nationale, parfois c’est le ministère de l’enseignement fondamental et secondaire et des fois ces ministères sont érigés en secrétariat dirigé par un ministère d’état)
c-       Le manque de stabilité dans les reformes qui sont loin d’être une concertation entre les responsables du système, les enseignants et les familles
d-      L’importance de la langue ou des langues d’enseignement qui changent au gré des responsables politiques
e-      Absence de données fiables pour appuyer le suivi et l’évaluation du système ainsi que dans la prise des décisions
f-       Financement des écoles publiques non prioritaire car les élites et les hommes politiques envoient leurs enfants soit à l’étranger ou dans les écoles privées de renom qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses
g-      Corruption des responsables publiques qui peuvent réduire les dépenses en faveur des écoles au profit des grosses dépenses au secteur de la défense ou celui des infrastructures lourdes comme la construction des routes, des ports et des aéroports ect…pouvant donner lieu facilement à des pots de vin.
h-      Mauvaise gestion des ressources humaines résultant à des frustrations dans les promotions et les affectations
i-        Manque dans les infrastructures d’accueil pour la formation professionnelle des enfants en échec scolaire
j-        Absence du préscolaire public pour préparer les enfants pour le fondamental
C-     La responsabilité des communautés et des familles
Les familles ont tendance à rejeter l’effondrement du système éducatif ou l’échec scolaire sur le dos du gouvernement seul. Les familles ont une grande responsabilité dans la réussite ou l’échec des enfants. Certains facteurs socio- culturels ou socio- économiques peuvent aussi influer largement un système éducatif :
a-      L’occupation anarchique du territoire (habiter ou faire des petits villages). Les écoles communautaires ou des écoles à classe unique ne favorisent guère une éducation de qualité des enfants.
b-      Le manque de conviction que l’investissement dans l’éducation des enfants n’est pas perdu
c-       Certains parents ne connaissent pas que l’éducation est un des droits de l’enfant
d-      Le confiage ou le non-accompagnement des enfants élèves et surtout les filles qui réussissent pour aller au collège
e-      Les tâches domestiques infligées aux enfants et surtout aux filles
f-       Les mariages précoces ne donnent pas la chance aux filles de pousser leurs études jusqu’au supérieur
g-      Les pesanteurs socio- culturels rendant certaines familles très sceptiques par rapport à l’éducation des filles n’encouragent point leur scolarité
h-      Les facteurs socio- économiques : les perspectives de scolarisation, de progression et de l’achèvement dans le primaire sont étroitement liées à la situation familiale et sociale. L’échec scolaire du à la situation économique de la famille peut être une cause de l’abandon ou de déperdition scolaire.
Après avoir situé les responsabilités de l’effondrement du système éducatif à tous les niveaux (international, gouvernemental et communautaire), comme nous ne pouvons influencer ni les politiques des bailleurs ni celles du gouvernement mauritanien par manque de canaux de communication, nous pouvons quand même oser chercher des pistes de solution et avec les méthodes participatives pour chercher à ‘contribuer à améliorer l’éducation des enfants de notre communauté surtout dans le monde rural’.
1-      Sensibiliser la communauté à changer son mode d’occupation du territoire en changeant ou en améliorant notre façon d’habiter. Se regrouper dans des gros villages pouvant bénéficier des écoles à cycle complet.
2-      Sensibiliser la communauté à faire du réseautage pour que les compétents enseignants de la communauté soient affectés dans nos villages
3-      Sensibiliser la communauté sur le fait que l’investissement dans l’éducation de nos enfants est un gage pour le développement de notre communauté et une garantie pour nos familles
4-      Sensibiliser la communauté sur la nécessité d’initier des jardins d’enfants communautaires pouvant préparer nos enfants au fondamental.
5-      Sensibiliser la communauté à utiliser les compétences de nos enseignants retraités et les motiver pour donner des cours d’appui aux élèves ayant des défis en termes d’acquisition et d’apprentissage
6-      Encourager les associations villageoises à mettre dans leurs activités ‘ le dispensions des cours de vacances’
7-      Sensibiliser et éduquer les parents d’élèves sur leurs rôles et responsabilités quant à l’éducation des enfants et au suivi de l’assiduité des enseignants et l’état des écoles entre autres
8-      Sensibiliser la communauté à alléger le travail des enfants élèves et surtout les taches ménagères pour les filles
9-      Sensibiliser la communauté et les parents que l’éducation n’est pas le monopole de l’état tout seul mais une collaboration entre les familles, les enseignants et l’école.
10-   Sensibiliser la communauté à s’organiser pour accompagner les élèves surtout filles qui réussissent et doivent quitter le village pour aller au collège
11-   Sensibiliser la communauté sur le droit de l’éducation de l’enfant.
12-   Organiser une journée de l’éducation dans l’un de nos grands villages pour débattre des défis et vulgariser les alternatives proposées

mercredi 9 septembre 2015

Le Malheur de l`Afrique est l`exploitation de ses richesses par les pays industrialisés en complicité avec ses dirigeants.

Beaucoup d'encre a coulé sur ce sujet et beaucoup d'analyses pertinentes ont eté faites mais helas, aucune perspective. Les jeunes doivent etre édifiés et éclairés sur ces sujets qui ont toujours eté d'actualité dans notre cher continent. En rappelant l'histoire de la traite negrière, l'esclavage, la colonisation, la décolonisation, les indépendances, La Baule et j'en passe, nous ne voulons point jeter tous nos malheurs sur l'occident mais éclairer aux uns et rappeller aux autres que peut etre les choses ont change mais la main mise de l'occident sur l'Afrique persiste. Quand la France avec le verbiage de ses dirigeants veulent faire croire aux esprits faibles la fin de la France- Afrique, nous ne devons point l'accepter car elle ne disparaitra pas mais pourra changer de forme. La France-Afrique restera une mafia organisée avec des mécanismes politiques, economiques et militaires qui continuent à lier la France à ses anciennes colonies. Les dictateurs constituent des véritables caricatures de cette France-Afrique. La france continuera toujours à créer des conflits entre les ethnies d'un meme pays: Hutus et Tusti au Burundi et au Ruwanda, Rebellion touareg au Niger, MNLA au Mali, pour ne citer que quelques exemples. La France avait promis de retirer ses bases militaires en Afrique et elle l'a peut etre fait dans certains pays mais il semblerait que le dementellement de la lybie ne visait pas seulement à tuer Kaddafi car il était un president génant mais aussi il faudrait que la France renforce sa presence militaire au Sahel. pensez- vous que la France ne pouvait pas si elle le voulait empecher les jihadistes à fuir avec les armes de la lybie vers le Mali, le Niger etc...? La guerre du Mali avec les Jihadistes peuvent nous donner raison car il y a eu l'opération Serval et aujourd'hui la Minusma est présente au Mali. Pourquoi les français ont refusé de rentrer dans Kigali? Il y' a eu l'opération Barkane aussi en Centre Afrique.
La démocratie a eté imposée à l'Afrique en réalité pour véhiculer des valeurs occidentales non en terme de liberté (valeur universelle) mais en terme de mécanisme permettant de protéger les plus puissants.
En terme de perspective, scellons notre unité et notre solidarité afin de nous frayer des chemins idoines et poser des jalons de développement sans langue de bois. Notre combat aujourd'hui est l'éducation pour pouvoir bien cerner le monde économique, politique et surtout militaire. Les gou vernements africains doivent etre poussés à investir plus dans l'éducation car aucun pays africain ne finance son education en totalité aujourd'hui. Si nos systèmes educatifs dependent des soit disants partenaires financiers et techniques qui n'ont pas pu respecté leurs engagements à allouer au moins 0,7 % de leur PIB à l'Aide Public au developpement, l'education des enfants en souffrira et à long terme les pays eux-memes. Cherchons d'abord à nous nourrir nous memes car sans l'auto-suffisance alimentaire, nous resterons dépendants et importateurs des produits alimentaires des pays industrialisés alors que l'Afrique possède des terres arables, de l'eau en abondance et un grand potentiel d'energie solaire et eolienne.
Chers frères, levons nous pour travailler dans le vrai sens du terme pour arracher notre independence Alimentaire, Educative, Economique, Politique et surtout militaire. Digérons petit à petit ce qui nous arrive tout en avançant lentement mais surement.
Je ne saurai terminer sans poser une question comme d'habitude pour continuer à vouloir élever le débat;
Comment faire développer l'Afrique si les africains ne veulent se retrouver sur le fauteuil presidential que pour voler la sueur du peuple mis dans l'ignorance?